Après 12 jours de webinaires techniques, OpenAI a dévoilé son modèle d'inférence de nouvelle génération, o3, successeur du modèle o1. La série o3 comprend deux versions : o3 et o3-mini, une version allégée optimisée pour des tâches spécifiques. OpenAI affirme que, sous certaines conditions, o3 se rapproche de l'intelligence artificielle générale (AGI), capable d'effectuer toutes les tâches humaines.
Lors du test de référence de raisonnement logique graphique ARC-AGI, o3 a obtenu des scores records : 75,7 % en faible calcul et 87,5 % en calcul intensif, dépassant le seuil de 85 % considéré comme le niveau humain. En comparaison, o1 n'a obtenu que 25 % à 32 %, soit près de trois fois moins que o3. Sur Codeforces, une plateforme de concours de codage réputée mondialement, o3 a atteint un score de 2727 contre 1891 pour o1.
Fu Sheng, président de Cheetah Mobile et de OrionStar, a déclaré que le lancement d'OpenAI o3 annonçait l'ère où chacun serait programmeur. Il ne sera plus nécessaire de maîtriser Python ou C ; il suffira d'exprimer ses besoins, le grand modèle linguistique se chargeant de la programmation. Fu Sheng estime que les capacités de programmation de o3 surpassent celles de 99,9 % des programmeurs. Sur Codeforces, o3 a atteint une place de choix parmi les 175 meilleurs, tandis que o1 n'a surpassé qu'un peu plus de 90 % des programmeurs, et GPT-4o seulement 11 %.
OpenAI prévoit la sortie officielle de o3 fin janvier prochain. Fu Sheng souligne que les programmeurs ne disparaîtront pas complètement, mais se concentreront davantage sur la compréhension des besoins des utilisateurs et la construction de grandes logiques, laissant l'AI gérer la traduction des besoins en code. Cette avancée laisse présager une utilisation plus large de l'IA dans la programmation et une transformation potentielle du métier de programmeur.
