Récemment, Demis Hassabis, cofondateur de DeepMind, a mis en garde lors d'une interview à la BBC contre une approche "agir vite et casser les codes" dans le développement de l'IA. Il estime que les risques liés à l'IA sont de trois ordres : premièrement, les risques de désinformation, de deepfakes et de biais ; deuxièmement, la mauvaise utilisation de l'IA par des acteurs malveillants ; et troisièmement, les risques technologiques liés à la puissance accrue des IA générales futures.
Un sommet sur la sécurité de l'IA aura lieu cette semaine au Royaume-Uni pour discuter des risques et des avantages de l'IA. Hassabis et d'autres experts techniques y participeront. Hassabis a déclaré que le Royaume-Uni pouvait jouer un rôle important dans le façonnement du débat sur la sécurité de l'IA.
Il considère également que l'IA générative actuelle n'en est qu'à un stade technologique préliminaire, et que l'IA entrera à l'avenir dans une ère interactive, avec une plus grande liberté d'action. Dans l'ensemble, les experts du secteur s'emploient activement à étudier les différents risques potentiels liés au développement rapide de l'IA.