Google a récemment lancé un nouveau modèle d'intelligence artificielle, AlphaEarth Foundations, qui est décrit comme un « satellite virtuel ». Son objectif est de révolutionner radicalement la surveillance de la Terre, permettant aux scientifiques de suivre les changements dynamiques de la planète de manière inédite.

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Selon les informations fournies, AlphaEarth Foundations utilise une technologie appelée « embeddings » pour collecter quotidiennement d'énormes quantités de données publiques provenant de sources telles que des satellites optiques, du radar et des simulations climatiques. Ces données sont ensuite intégrées et traitées. Le modèle divise les zones terrestres et côtières en une grille de 10 m × 10 m, et suit ces micro-régions sur le long terme. Chaque cellule de la grille est codée en couleur selon ses caractéristiques (comme le type de végétation, le matériau de surface, etc.), formant ainsi une carte de données claire et visuelle.

Par rapport aux systèmes d'IA traditionnels, le mécanisme « résumé très compact » d'AlphaEarth réduit la charge de stockage des données à 1/16, ce qui réduit considérablement les coûts de surveillance de la Terre et rend possible une utilisation plus large dans la recherche scientifique et les applications commerciales.

D'un point de vue pratique, Google affirme que les scientifiques peuvent utiliser ce modèle pour générer des cartes à haute résolution, qui sont largement utilisées pour surveiller la santé des cultures, suivre la déforestation, analyser l'expansion urbaine, entre autres domaines. Dans des tests à plusieurs échelles temporelles, AlphaEarth Foundations a montré des performances remarquables, devenant un outil important pour étudier l'état et les changements dynamiques de la Terre.