Récemment, le National Science Foundation (NSF) des États-Unis et NVIDIA ont annoncé un investissement de 152 millions de dollars pour lancer un nouveau projet intitulé « Accelerating Scientific Discovery with Open Multimodal AI Infrastructure » (OMAI), dirigé par l'Institut Allen pour l'intelligence artificielle (Ai2). L'objectif de ce projet est de développer des modèles d'intelligence artificielle multimodaux à code source ouvert, destinés à aider les chercheurs de divers domaines à effectuer plus efficacement leurs recherches scientifiques.

NVIDIA

Dans le cadre du projet OMAI, le National Science Foundation fournira 75 millions de dollars, tandis que NVIDIA investira 77 millions de dollars, pour créer ensemble un écosystème d'intelligence artificielle ouvert. Ai2 se concentrera sur l'entraînement de grands modèles linguistiques multimodaux spécifiques aux domaines scientifiques, qui aideront les chercheurs à accélérer leurs recherches, à générer du code et du contenu visuel, et à relier les nouvelles découvertes aux résultats antérieurs.

Avec les modèles OMAI, les chercheurs pourront concevoir plus rapidement de nouveaux matériaux, aider aux modèles climatiques ou aider les biologistes à découvrir des interactions entre protéines, ces applications nécessitant l'intégration d'informations textuelles, de données et d'images. NVIDIA fournira également des systèmes HGX B300 équipés de cartes graphiques Blackwell Ultra ainsi qu'une plateforme logicielle d'entreprise pour l'intelligence artificielle, afin de soutenir le bon déroulement de ce projet.

Les institutions collaborant comprennent l'Université de Washington, l'Université d'Hawaï à Hilo, l'Université du New Hampshire et l'Université du Nouveau-Mexique. La participation de ces instituts de recherche garantit que les technologies d'intelligence artificielle les plus avancées ne resteront pas limitées aux laboratoires de pointe, mais seront accessibles à un plus large éventail de chercheurs.

Contrairement à de nombreux modèles propriétaires, OMAI s'engage à publier librement les modèles, les données d'entraînement, le code, les méthodes d'évaluation et la documentation, ce qui contribuera à améliorer la transparence et la reproductibilité de la recherche. De plus, ce projet s'aligne avec le plan d'action sur l'intelligence artificielle de la Maison Blanche, mettant l'accent sur l'importance de la science ouverte pour renforcer la compétitivité des États-Unis, tout en répondant aux préoccupations concernant les biais et la responsabilité de l'intelligence artificielle.

Pour les dirigeants informatiques des entreprises, le projet OMAI marque un changement dans la construction et le partage des infrastructures d'intelligence artificielle, poussant une transition vers un modèle de coopération ouverte au lieu d'un écosystème fermé. Le projet pourrait influencer les choix des entreprises entre les services cloud et les infrastructures locales, la conformité et la gouvernance, ainsi que les besoins en compétences pour la maintenance des modèles ouverts.

Même si l'investissement du projet OMAI est relativement petit, il représente une base commune pour partager les ressources publiques, favorisant la collaboration entre les universités, les startups et les entreprises. La mise en œuvre de ce projet offrira aux organismes de recherche, en particulier aux laboratoires disposant de moins de financement, des outils d'intelligence artificielle plus avancés, accélérant ainsi l'innovation.

Points clés :

🌟1. Le National Science Foundation des États-Unis et NVIDIA investissent 152 millions de dollars pour développer des modèles d'intelligence artificielle ouverts, augmentant ainsi l'efficacité de la recherche scientifique.

🔍2. OMAI créera un écosystème d'intelligence artificielle à code source ouvert, favorisant la collaboration et la découverte des chercheurs dans plusieurs domaines.

🚀3. Le projet aidera à réduire les barrières à la recherche, promouvant la diffusion de la technologie d'intelligence artificielle, permettant à plus d'institutions d'accéder à des supports technologiques avancés.