À l'ère où l'intelligence artificielle et les technologies robotiques connaissent un développement croissant, Meta mise pleinement sur les robots humanoïdes, avec l'intention de créer une plateforme de robots similaire à « Android », visant à redéfinir l'avenir des robots grâce à des modèles massifs et des données. L'exploration de ce domaine émergent n'est pas seulement l'attente de Meta concernant les technologies futures, mais aussi une nouvelle définition de sa compétitivité centrale.
Le directeur technique de Meta, Andrew Bosworth, a révélé lors d'une interview récente qu'il avait lancé ce projet de recherche robotique dès le début de cette année, sous la direction de Zuckerberg. Selon lui, Meta investira plusieurs milliards de dollars dans ce projet, avec l'objectif de développer un « modèle du monde » afin d'aider les robots à effectuer des simulations logicielles, permettant ainsi des mouvements plus souples des bras. Cette innovation pourrait s'étendre à des opérations et tâches plus complexes, transformant les robots non plus en machines exécutant simplement des instructions simples, mais en entités intelligentes capables d'interagir de manière autonome avec le monde physique.
Note de source d'image : l'image a été générée par IA, fournie par le service de licence Midjourney
Contrairement aux technologies traditionnelles de contrôle des robots, le cœur de l'intelligence incarnée réside dans la capacité à prendre des décisions autonomes. Grâce aux grands modèles et aux données massives, les robots du futur auront un niveau d'intelligence plus élevé et pourront faire face aux défis dans des environnements changeants. Comme l'a souligné la société de valeurs mobilières Cathay Securities, l'intelligence incarnée permet aux robots de comprendre et d'interagir avec le monde physique, leur permettant ainsi de passer d'exécutants simples à des entités véritablement intelligentes.
Pour atteindre cet objectif, Meta prévoit de créer une plateforme logicielle ouverte qui permettra aux fabricants de matériels tiers d'en faire usage. Cette stratégie est similaire au modèle de licence logicielle de Google dans le domaine des téléphones portables, avec l'objectif de rendre cette plateforme un standard industriel commun. Bosworth a insisté sur le fait que Meta ne se soucie pas d'être fabricant de matériel, mais souhaite plutôt stimuler le développement de l'industrie grâce à une forte écosystème logiciel.
Au vu de ce contexte, les entreprises concernées connaissent également un développement rapide. Tianzhu Technologies a déjà obtenu des commandes de plusieurs clients renommés et a lancé le « cerveau » contrôleur des robots humanoïdes, tandis que BlackEye2.0 de Danghong Technologies fournit une intelligence accrue à plusieurs secteurs grâce à sa technologie de grand modèle multimodal spatial, montrant ainsi le grand potentiel du secteur des robots.
Dans le futur, cette initiative de Meta risque de redéfinir la trajectoire de développement des robots humanoïdes et d'ouvrir de nouvelles perspectives pour l'application des technologies intelligentes.